Comme à l’accoutumée en ce week-end de Swattaise, un soleil radieux, accompagné du café-brioche
accueille les participants. L’immense parking est rapidement submergé de camions, de remorques et
de motos, heureusement que nous avons changé de point de départ.
Tout le monde fait bien gentiment la queue au fastidieux pointage administratif, puis direction le
contrôle technique de rigueur, plus que rigoureux d’ailleurs…Les participants sont au briefing alors
que les ouvreurs sont déjà sur le pied de guerre, attendant leur groupe au parc fermé.
Neuf heures sonnent tout juste lorsque les premiers groupes s’élancent sur la boucle. Au programme
soixante kilomètres de chemins plus ou moins gras, entrecoupés de portions bitumées qui reposent
un peu les bras. Une heure après le départ, on emprunte le chemin de la Jamblinière pour se
retrouver sur la spéciale de « chez Richard » et chez Richard on s’éclate ! On attaque, on essore la
poignée, on freine tard, on se fait des grimpettes, on marque son slip dans les descentes (pour les
moins aguerris ça va de soi) bref on s’éclate. Et certains iront jusqu’à prendre l’expression au pied de
la lettre et s’envoyer au tapis pour de bon. Le Pauvre Eliott se prend les bottes dans le guidon, elles-
mêmes aux prises avec les cailloux au milieu de la piste, et ZBAAAMM c’est la gamelle, la vraie, celle
qui te sonne les cloches pendant un bon moment, celle qui te rappelle que la gravité finit toujours
par te rattraper… Une sortie de spéciale en brancard et une séance de radio plus tard, le verdict
tombe :
RIEN, que des contusions, pas de casse mais une semaine de chaise à roue quand même.
Fin de la récréation, prof-ouvreur récupère ses élèves suiveurs et c’est reparti sur les chemins
ombragés direction Notre Dame des Landes, puis, nouveauté du parcours : incursion sur les terres de
Fay de Bretagne. Le soleil tape sur les casques et un dilemme insolvable se présente alors à nos
enduristes, « le bar ou la spéciale de la Boucarderie ? » Tracé technique s’il en est, balisé de vert pour
les mignons et de noir pour les balaises, avec des portions roulantes pour assouvir l’envie d’ouvrir la
poignée, faire rugir le moteur, limer du kit chaine et râper du gommard. Ceci ayant pour effet
immédiat de belles dérives, un sourire immense sous le casque et une satisfaction que seuls les
pilotes peuvent atteindre, LE KIF ! Fin de la séance de glisse et autre passage de tronc, on attaque le
bar ! La table est dressée (par nos gentils bénévoles, merci pour eux) et nous nous installons pour le
copieux déjeuner, au menu melon, jambon au foin patates champignons mogettes bouge pas je t’en
remets une fourchette, fromage et gâteau nantais signé du logo SWATT, la classe les gars.
Le café à peine descendu dans l’estomac et les réservoirs à peine finis de remplir, il est temps de
renfiler l’équipement pour le tour de l’après-midi. Le thermomètre affiche trente degrés en plein
cagnard, chaud devant ! et chaud tout le monde y est, le tour de l’après midi est bouclé en un peu
plus de deux heures, bien que les groupes soient plus importants que ceux du matin et que la
poussière vienne faire croustiller les molaires et encrasser les filtres qui n’en demandaient pas tant.
Retour au bercail pour le verre de l’amitié.
Un bien beau cru cette Swattaise 5 aux dires des participants et des organisateurs pour qui la soirée
ne faisait que commencer… A la prochaine, Rodolphe.
super édition, le temps était de la partie et merci aux propriétaires terrains qui nous permettent de circuler sur leurs terres, et aux bénévoles qui nous ont permis d’organiser cette 5ième SWATTaise.
merci à tous,
Marc le prez.